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| | Galerie De Leonis | |
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Leonis Ourha Chef des Chevaliers
Nombre de messages : 208 Age : 34 Arme(s) : Cimeterre Autre : Gardien Autre n°2 : Murrpau Date d'inscription : 19/11/2006
Feuille de personnage Points de vie: (100/100) Âge: 35 Race: Humain
| Sujet: Galerie De Leonis Dim 19 Nov - 22:29 | |
| Allons!! Voici un peu de poésie dans ce monde de brut:
La Mort a bu de sang
La Mort a bu du sang Au cabaret des Trois Cercueils. La Mort a mis sur le comptoir Un écu noir, - « C'est pour les cierges et pour les deuils. » Des gens s'en sont allés Tout lentement Chercher le sacrement. On a vu cheminer le prêtre Et les enfants de chœur, Vers les maisons de l'affre et du malheur Dont on fermait toutes les fenêtres La Mort a bu du sang. Elle en est soûle. - « Notre Mère la Mort, pitié ! Pitié ! Ne bois ton verre qu'a moitié, Notre Mère la Mort, c'est nous les mères, C'est nous les vieilles à manteaux, Avec nos cœurs, avec nos maux, Qui marmonnons du désespoir En chapelets interminables ; Notre Mère la Mort, pitié ! pitié ! C'est nous les béquillantes et minables Vieilles, tannées Par la misère et les années Nos corps sont prêts pour tes tombeaux, Nos seins sont prêts pour tes couteaux. » - La Mort, dites, les bonnes gens, La Mort est soûle : Sa tête oscille et roule Comme une boule. La Mort a bu du sang Comme un vin frais et bienfaisant ; La Mort a mis sur le comptoir Un écu noir, Elle en voudra pour ses argents Au cabaret des pauvres gens. - « Notre-Dame la Mort, c'est nous les vieux des guerres Tumultuaires ; Notre-Dame des drapeaux noirs Et des débâcles dans les soirs, Notre-Dame des glaives et des balles Et des crosses contre les dalles. Toi, notre vierge et notre orgueil, Toujours si fière et droite, au seuil Du palais d'or de nos grands rêves ; Notre-Dame la Mort, toi, qui te lèves Au battant de nos tambours, Obéissant - et qui, toujours, Nous enseigna l'audace et le courage, Notre-Dame la Mort, cesse ta rage Et daigne enfin nous voir et nous entendre Puisqu'ils n'ont point appris, nos fils, à se défendre. »
- La Mort, dites, les vieux verbeux, La mort est soûle, Comme un flacon qui roule Sur la pente des chemins creux. La Mort n'a pas besoin De votre mort au bout du monde, C'est au pays qu'elle enfonce la bonde Du tonneau rouge. - « Dame la Mort, c'est moi la Sainte Vierge Qui vient en robe d'or chez vous, Vous supplier à deux genoux D'avoir pitié des gens de mon village. Dame la Mort, c'est moi, la Sainte Vierge, De l'ex-voto, près de la berge, C'est moi qui fus de mes pleurs inondée Au Golgotha, dans la Judée, Sous Hérode, voici mille ans. Dame la Mort, c'est moi, la Sainte Vierge Qui fis promesse aux Gens d'ici De m'en venir crier merci Dans leurs détresses et leurs peines ; Dame la Mort, c'est moi la Sainte Vierge. - La Mort, dites, la bonne Dame, Se sent au cœur comme une flamme Qui, de là, monte à son cerveau. La Mort a soif de sang nouveau. La Mort est soûle, Un seul désir comme une houle, Remplit sa brumeuse pensée. La Mort n'est point celle qu'on éconduit Avec un peu de prière et de bruit, La Mort s'est lentement lassée D'avoir pitié du désespoir ; Bonne Vierge des reposoirs, La Mort est soûle Et sa fureur, hors des ornières, Par les chemins des cimetières, Bondit et roule Comme une boule. » - « La Mort, c'est moi, Jésus, le Roi, Qui te fis grande ainsi que moi Pour que s'accomplisse la loi Des choses en ce monde. La Mort, je suis la manne d'or Qui s'éparpille du Thabor Divinement, jusqu'aux confins du monde. Je suis celui qui fus pasteur, Chez les humbles, pour le Seigneur ; Mes mains de gloire et de splendeur Ont rayonné sur la douleur ; La Mort, je suis la paix du monde. » - La Mort, dites, le Seigneur Dieu, Est assise, près d'un bon feu, Dans une auberge où le vin coule Et n'entend rien, tant elle est soûle. Elle a sa faux et Dieu a son tonnerre. En attendant, elle aime à boire et le fait voir À quiconque voudrait s'asseoir, Côte à côte, devant un verre. Jésus, les temps sont vieux, Et chacun boit comme il le peut Et qu'importent les vêtements sordides Lorsque le sang nous fait les dents splendides. » Et la Mort s'est mise à boire, les pieds au feu ; Elle a même laissé s'en aller Dieu Sans se lever sur son passage ; Si bien que ceux qui la voyaient assise Ont cru leur âme compromise.
Durant des jours et puis des jours encor, la Mort A fait des dettes et des deuils, Au cabaret des Trois cercueils ; Puis, un matin, elle a ferré son cheval d'os, Mis son bissac au creux du dos Pour s'en aller à travers la campagne. De chaque bourg et de chaque village, Les gens s'en sont venus vers elle avec du vin, Pour qu'elle n'ait ni soif, ni faim, Et ne fît halte au coin des routes ; Les vieux portaient de la viande et du pain, Les femmes des paniers et des corbeilles Et les fruits clairs de leur verger, Et les enfants portaient des miels d'abeilles. La Mort a cheminé longtemps, Par le pays des pauvres gens, Sans trop vouloir, sans trop songer, La tête soûle Comme une boule. Elle portait une loque de manteau roux, Avec de grands boutons de veste militaire, Un bicorne piqué d'un plumet réfractaire Et des bottes jusqu'aux genoux. Son fantôme de cheval blanc Cassait un vieux petit trot lent De bête ayant la goutte Sur les pierres de la grand'route ; Et les foules suivaient vers n'importe où Le grand squelette aimable et soûl Qui souriait de leur panique Et qui sans crainte et sans horreur Voyait se tordre, au creux de sa tunique, Un trousseau de vers blancs qui lui tétaient le cœur
Assaut de Gondolin(trip a la tolkien inside) Le soleil se lève sur la blanche cité de Gondolin ses reflets font scintiller les armures des soldats un beau matin se lève sur la puissante forteresse la vie reprend ses droits, le jour son éclat hélas, du lointain, une vague d'ombre immense, s'approche, rumeur de guerre et de ruine et sur la cité déja les corbeaux plannent. trop tard pour apeller a l'aide... enfin l'ennemi arrive, en masse trolls orques, loups, dragons gobelins balrogs, hommes pervertis tous ici pour la ruine et la mort partout sur la muraille vallament on se bat les elfes de Gondolin se sacrifient en vain la cité est déja livrée aux forces néfastes la mort est glorieuse et inutile, l'ennemi est trop fort D'une puissante cité il ne reste que des ruines de tout un peuple puissant il ne demeure que des fuyards ou des cadavres, vites disparus dans la course du temps les années ont passés, Gondolin est presque oubliée...
Mais encore:
Diable seul devant le miroir
Voilà, voilà où j'en suis aujourd'hui. Moi le guide, l'étoile du mal, qui les menait si bien à l'abattoir. J'étais empereur du monde. J'étais en haut, le meilleur, ma toute puissance rayonnait sur leurs têtes si vides, misérables... Le mal était mon essence, j'étais l'essence du mal. J'enflammais si bien tous ces cœurs grotesques, emplis d'amour, de sucre et de douceurs... L'amour... Ineptie ! (Dans un sifflement) Fugacité ! (Il parle bas, d'une voix pleine de haine et de mépris) Horreur basse et misérable, condition humaine... (Il se drape dans sa cape) Je suis un Dieu, immortel, qui règne sur un fatras putride... Même le mal ne les ronge plus assez. Mais que suis-je, que suis-je... (Il crie) Que suis-je devenu ! Moi l'éternel ! La pureté ! J'étais grand, j'étais beau, j'étais puissant ! Mais que suis-je devenu ?
(Il baisse la voix) L'empereur d'une fourmilière de pantins... Je ne fais même plus mal. (Il crie à nouveau) Je ne suis plus rien ! Ah, mon aura terrifiante fait bien rire aujourd'hui ! Et je me terre comme un cadavre, un mort par-ci, un mort par-là... « Un cancer du rein pour monsieur, et pour madame ce sera ? » Mettez-lui une tumeur au cerveau à la vieille ! Et une cécité totale, et cassez-lui les jambes ! Faites-la moi souffrir! Et cet avide qui s'évertue à polluer mon empire pour trois sous, étouffez-le de son argent, qu'il crève dedans ! L'humanité est la plaie du monde, je serais la plaie de l'humanité ! Mephisto est de retour ! Je vais vous botter le cul, bande d'immondices, je vais vous pulvériser la tumeur d'un tir bien placé. Foutez-moi des cancers, des canicules, des marées noires, des neurotoxiques dans les laits pour enfant, du cyanure dans la pilule à papy, de la vaseline dans le liquide de frein, foutez-moi ça dans le ravin ! Réduisez cette m**** à l'état de légume, je veux une terre propre dans 100 ans, et le premier qui vient oser me dire qu'un bienfaiteur veut sauver le monde, en plus d'être castré à mort, il va compter les moutons chez St-Pierre c'est bien compris ? | |
| | | Markhal Maître de Soras
Nombre de messages : 511 Age : 31 Arme(s) : deux cimeterres Autre : Ombre Autre n°2 : Griffon - Aram Date d'inscription : 16/10/2006
Feuille de personnage Points de vie: (100/100) Âge: 38 ans Race: Mi-humain, mi-démon
| Sujet: Re: Galerie De Leonis Lun 20 Nov - 8:40 | |
| J'ai eu le temps de tout lire (parce qu'hier j'avais commencé, mais j'ai dû arrêter finalement)... Et je peux te dire que c'est très beau ! Bien que le thème de La Mort a bu du sang soit vaguement morbide, on est placé dans une ambiance assez originale qui nous amène à continuer à lire ^^ Le texte de Gondolin fait frissoner d'excitation à l'imagination (enfin pour ma part) d'une bataille. J'ai réussi à me faire tout un scénario dans ma tête (ce qui a d'illeurs un peu désabusé mes parents qui ne comprenaient pas ce que je dessinais sur mes feuilles ^^) Quant au monologue du Diable... Que dire ? A part que c'est un magnifique texte et que je me suis bien marré en le lisant. Si c'est un témoignage, je sens que je vais pas rester longtemps sur cette planéte ^^ Donc pour résumer le tout... Bravo ! | |
| | | Leonis Ourha Chef des Chevaliers
Nombre de messages : 208 Age : 34 Arme(s) : Cimeterre Autre : Gardien Autre n°2 : Murrpau Date d'inscription : 19/11/2006
Feuille de personnage Points de vie: (100/100) Âge: 35 Race: Humain
| Sujet: Re: Galerie De Leonis Lun 20 Nov - 11:45 | |
| Merci beaucoup..je me suis pas mal eclater a faire le texte sur le diable... Gondolin c'etiat en plein milieu du seigneur des anneaux que ca m'est venue et pour la mort...je sais pas trop en tous cas j'ai bien galeré... | |
| | | Leonis Ourha Chef des Chevaliers
Nombre de messages : 208 Age : 34 Arme(s) : Cimeterre Autre : Gardien Autre n°2 : Murrpau Date d'inscription : 19/11/2006
Feuille de personnage Points de vie: (100/100) Âge: 35 Race: Humain
| Sujet: Re: Galerie De Leonis Dim 25 Fév - 15:52 | |
| Mes derniers textes
La bataille de Crécy Des rumeurs de pas, de la plus grande armée au royaume de france jamais assemblée. en cette plaine de crécy, petit coin ignorée en face les anglais sont au rendez vous il n'y aura pas de quartier, en cette chaude journée
aussitot la bataille s'engage, éffrénée... le galop des chevaux contre le sifflement des flèches bientot recouvert par les râles et les cris de guerre puis les bruits de l'acier contre l'acier, le fer contre la chair
Crécy la plaine verte est devenue une mer de sang et de trippes ou émergent telles des îles les cadavres et les mourrants la marée française s'est brisée sur des flèches aux apparences de rocs St george et le dragon ont vaincue la chevalerie ardente
pourtant la bataille n'est pas encore gagnée Les fils de france se battent encore pour sauver la destinée les héros méconnus du camps des vaincus cent mille contre quatre fois moins et pourtant l'impossible fut fait, Dieu en ce jour était anglais
Dying Hopes Once in a long time ago far away in my story I was runing before the moon to keep my dreams away
Too much alive consumed by slow decay So much anger, still unsatisfied...
No hopes...only dead stars exploding behind me Battlefields and broken glory, echoes of madness I'll never get any chance to do withdraw from me I'll turn mad...sadly
Too much alive consumed by slow decay So much anger still unsatisfied
No remorses, no rest, no remains of me I'll disapear as I come alive Flamming Comet with the hammer chain As soon as I come I'll die away
My highest hopes are dead I love the cold steel of my sword a flash of my blade and I'll roll away Hell yeah I'm dying again
Everything dies[requiem for a fallen angel] I'm looking for someone who is above me suicidal path to the sky, I wish I could die why the hell did you kill you? why the hell do you leave me alone here?
Everything dies, love and life Everything dies, I wish it's my turn
Now I'm alone with onlys remembrances of your smile, of your eyes, of your skin something wich disapear as I want to hold it When I call your name, only echoes replies
Everything dies, but you died before me Everything dies Oh I wish it could be me
Oh I wish I could come back in the past to save you from yourself...suicidal way to keep this blade far from your veins and to make your life remains in you...
Everything dies, and now I'm alone Everything dies...you are too far from me...
And I'm crying alone...without your hands to help me And I've got heartaches without your love to heal me Now I'm alone in the dark without your light to make me see and in th falling sun I can see your face...a last time
Everything dies , separated by death Everything dies, I'll love you until I'll join you and after For ever united by death...suicidal wedding...
Lost without cause, walking on the rain Sad and alone...I'm only a pain Burning for nothing...I'll die again Lone shadow on the Despair road...
Tears of sorrow diging my face it makes me looking like a Ghost as pale as Death could be I make cry babies when I walk in town
Suicide reflect...a long long agony I already belong to the realm of Death I hate Myself and I wish to die I want to eraser myself from Earth
I want to destroy myself to make a better world I want to leave you and to free you my friends You'll be better without my wheight You'll be happy without my death face
De ce qu'il en est de moi...
Mes ailes sont tombées, larmes d'argent sur le ciel en feu...triste image du soleil couchant Je suis seul dans un désert urbain, vivant pour peu de temps seul et un flingue chargé...il n'y a plus qu'un bruit et une giclée de sang
Enfin libre me j'envole...je suis maintenant au dessus de tout désolé de vous laisser touts seuls....je suis mort, mes amis, loin de vous Je m'en vais rejoindre mes ayeux, une étoile noire de plus dans la nuit une balle pour une ombre c'est ma vie qui s'enfuit
Mort loin de tous je me suis tué tout seul...triste réalité je suis désespéré, froid comme la pierre, telle est ma destinée une flaque de vie figée, mon sang coulé a gelé comme mon coeur mon âme s'envole, nuage noir dans un hurlement d'horreur
Destruction mentale torture sublimée Haine de moi même, image détestée Enfermé en moi même, je ne peux pas m'échapper je suis comdamné a me détruire pour m'évader
Type O Negative: Nettie
Nettie, no need to cry Let me wipe those teardrops from your eyes
In the dark bathed in Cathode ray blue Miss Red Hook of 1922 Weeping silently for the pain of others Every night a tearful rosary A victim of the curse of empathy Her reward for compassion is to suffer
Nettie, no need to cry Let me wipe those teardrops from your eyes
My shortcomings I know caused her grief Still she loves me. This i can't believe! Responding not with anger but a prayer Heaven's just Southwest of Cobble Hill True, I am the son of an Angel Maternally, not one woman compares
Nettie, no need to cry Let me wipe those teardrops from your eyes
If you fall, I will catch you When you're lost, I'll be there soon Far away, but of course near When you're sad, I'm always here
Thank you for saving me from my self Your compassion became its own hell Unequally beautiful inside and out Without a doubt
Nettie, no need to cry Let Me wipe those teardrops from your eyes
http://www.radioblogclub.com/open/79722/type_o_negative/Nettie-Type%20O%20Negative | |
| | | Mielle Espionne
Nombre de messages : 38 Age : 37 Arme(s) : Dague et petit poignard dans sa botte Date d'inscription : 24/03/2007
Feuille de personnage Points de vie: (100/100) Âge: 99 Race: Succube
| Sujet: Re: Galerie De Leonis Mar 10 Avr - 17:01 | |
| C'est très beau! TRès émouvant^^ | |
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| Sujet: Re: Galerie De Leonis | |
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| | | | Galerie De Leonis | |
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